Bienvenue au Studio en ligne

Sources :

Nami

The alchemist

Cecile Semaan

Jonathan Louis Dent

Janvier est-ce le mois pour décider ?

Janvier, lieu de rencontre, vortex d’entre-deux,

[Janvier est fait pour s'asseoir dans le large silence, bâiller & sentir les bords de l'année à venir. Elle fredonne quoi ? Quelle forme tacite prend-elle dans les premières heures avant que nous commençons à nommer & à mesurer ?

- Une nuit de sommeil & simplement réveillé avec l'espoir d'un monde refait dans la silhouette d'une nouvelle année...

Je vois janvier comme son propre endroit, existant en dehors de l'année civile un espace entre les deux.

C'est ici, dans cet espace, que les contours de l'année commencent à émerger, non pas sous forme de résolutions ou de déclarations, mais sous forme d'inclinations tranquilles. Un sentiment des domaines qui méritent d'être explorés. Un battement de portes, entrouvertes, qui n'avaient pas été remarquées auparavant.

Ce n'est pas une question de productivité ou de but, mais quelque chose d'étrange, de plus loser - une façon de remarquer la texture de ce qui remue & de le tenir sans se précipiter pour en faire quelque chose pour l'instant.

Cette approche tranquille & sans précipitation de janvier est, à sa façon, une discipline. L'envie instinctive de se précipiter, d'imposer forme & but est forte. Mais il y a une sagesse plus profonde à résister à cette impulsion - choisir plutôt de demeurer dans le calme avant le début du travail, permettant à la forme de l'année d'émerger lentement.]

Tess Guinery

Le Solstice d’Hiver célèbre le retour de la lumière dans diverses cultures, c’est un portail, passage sacré.

Ce n’est pas le moment de forcer un nouveau départ. Il viendra naturellement au printemps, lorsque la Terre & nos propres énergies commenceront à s’élever. Pour l’instant, nous nous reposons. Honorons la beauté.

C’est pourquoi j’ai envie de vous partager ici une exposition qui m’a beaucoup nourri, tant par la beauté des œuvres que par la démarche artistique.

Tandis que les courants artistiques des années 197O et 1980 laissent peu de place au spirituel, l'œuvre d'Olga de Amaral en est, au contraire, totalement empreinte. L'emploi de l'or est l'une des révolutions majeures de son langage artistique: qu'il réfracte ou absorbe la lumière, il lui permet d'instaurer un dialogue entre différentes croyances.

Car si le doré rappelle les autels des églises catholiques baroques de Bogota, c'est aussi l'orfèvrerie précolombienne & sa connotation sacrée qui est évoquée dans les textiles d'Olga de Amaral.

C'est aussi parfois la métaphore des éléments & leur puissance qui intéressent l'artiste.

L’exposition se tient à Paris jusqu’au 16 Mars 25